Ils étaient principalement employés dans la gendarmerie départementale et parfois dans la gendarmerie maritime, dans les pelotons de gendarmerie de montagne, ainsi que la gendarmerie de l'air.
Les principaux centres d'instruction furent Auxerre et son peloton d'élèves brigadiers basé sur l'île de Porquerolles (Var), Saint-Astier, Bergerac, Tulle (deux casernes), Marbot et la Bachellerie, ainsi que Fontainebleau et Melun (au sein de l'école d'officiers de la Gendarmerie Nationale).
En 1983 fut créé le groupement de gendarmes auxiliaires de Melun (quartier Pajol) comprenant trois compagnies, ainsi que deux compagnies basées au Bourget. Dépendant de la légion de gendarmerie mobile d'Île-de-France, ces compagnies furent créées pour pallier une carence d'effectifs de gendarmes mobiles à la suite de l'envoi d'unités en Nouvelle-Calédonie pour assurer le maintien de l'ordre en conséquence des événements d'Ouvéa. Le groupement de gendarmes auxiliaires de Melun avait les missions suivantes :
le renfort ponctuel d'unités de gendarmerie départementale d'Île-de-France,
des missions de sécurité dans les aéroports parisiens (renfort à la gendarmerie des transports aériens), ou sécurité des appareils,
sécurité de l'hôtel des Invalides, et de la direction de la Gendarmerie.
Des périodes de remise à niveau des unités ponctuaient leur emploi du temps. En été des renforts étaient également envoyés dans des brigades côtières, avec également des élèves gendarmes stagiaires. Les groupements de gendarmes auxiliaires de Melun et du Bourget, furent dissous en 1987.
Le contingent 84/12 voit l'apparition d'un nouvel uniforme bleu, assez similaire à celui des personnels d'active.
Les gendarmes auxiliaires étaient également largement présents dans les pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG), unités spécialisées dans les patrouilles de nuit.
Certains anciens gendarmes auxiliaires eurent l'occasion de porter à nouveau l'uniforme (après une période d'une semaine de remise à niveau), avec la création du plan Armées 2000 mis en place en 1994 par le ministre de l'époque, François Léotard, prémices de la future « armée de réserve », afin de pallier la carence d'effectifs due à la fin du service national.
Les gendarmes auxiliaires furent remplacés par les gendarmes adjoints volontaires, quand le service national fut suspendu sous l'impulsion de Jacques Chirac, alors Président de la République.
Entre 1971 et 2002, au moins 15 gendarmes auxiliaires ont trouvé la mort en service commandé.
Ajouter un commentaire