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Entrée du CIGA d'Auxerre
Les Ecussons C.I.G.A. Auxerre Porquerolles
Ecusson du CIGA
Ecussons de l'encadrement de l'association sportive du CIGA.
l'Histoire
C.I.G.A. 1971 à 1999
La Base Aérienne 177 d’Auxerre Monéteau (ou «Plaine des Isles») était une installation de l’Armée de l’Air, aujourd’hui dissoute. Cette commune proche de la ville d’Auxerre devient un terrain d’aviation occasionnel dès 1911. À partir de 1922, s’y déroule un meeting aérien annuellement. L’endroit devient officiellement une Base Aérienne en 1932, deux années avant la naissance administrative de l’Armée de l’Air, notamment sous l’impulsion d’un ancien pilote de chasse, enfant du pays, le capitaine Jean Moreau, futur député de l’Yonne et ministre du budget. Un aéro-club civil (l’Aéro Club de l’Yonne, ACY) s’y développe, en parallèle. De nombreux groupes de chasse s’y replient ou y passent en transit, en juin 1940. Puis le terrain est utilisé par l’occupant, qui améliore considérablement les installations. À la libération, des unités américaines y font escale, notamment, la 101ème division aéroportée. Le 1er mars 1945, la Base Ecole des Télécommunications prend ses quartiers à Auxerre-Monéteau, sous l’appellation de BET 723, puis BEST. Cette unité de pointe est spécialisée en radar, radio, électricité, télécommunications et électronique. La Base Ecole Spécialistes des Télécommunications (BEST) forme des sous-officiers spécialistes de haut niveau, reconnus et recherchés. La Marine Nationale lui adjoint la même unité, avec la Section Marine des Télécommunications (SMET ou SMETA) d’Auxerre. L’Ecole des Télécommunications d’Auxerre est, notamment, dirigée à la fin des années cinquante par le Colonel Raymond Pernin (né le 26 juillet 1907, décédé le 28 avril 2001). Fin pédagogue et excellent organisateur, il recevra les palmes académiques. En 1960, la BET 723 est dissoute et ses activités rejoignent la Base Aérienne 721 Rochefort, où se trouve l’Ecole Technique de l’Armée de l’Air depuis 1916, intégrant l’Escadron d’Electronique Générale 1/317. Auxerre-Monéteau devient alors Base Aérienne 177. L’Ecole d’enseignement du Service Général de l’Armée de l’Air (EESGAA 00.317) y est stationné de 1965 à 1970, avant de partir pour Saintes rejoindre le CFMTA 00.325. La Base Aérienne ferme en 1970.
En 1971, elle est alors réutilisée par la Gendarmerie, qui y a entretenu un centre de formation des gendarmes auxiliaires (CIGA), jusqu’en 1999. Le CIGA reçoit et forme les appelés du contingent volontaires destinés à servir dans la Gendarmerie nationale. Il est réparti en trois îlots : le camp nord qui abrite les logements des élèves et les salles de cours, le camp central qui rassemble tous les services administratifs et techniques, et le camp sud qui comprend le cercle-mess, l’hôtel et les logements des cadres. Le CIGA d’Auxerre format la compagnie maritime et également pour la gendarmerie de l’air. Il fut le premier centre d’instruction de G.A. en France, il fut aussi le plus important. Pas loin de 1400 hommes sur place appelés et gendarmes d’active. Pour les premiers contingents, ceux de l’année 1971, les appelés dans la gendarmerie étaient incorporés dans un premier temps dans une unité de l’armée de terre (infanterie, artillerie, génie, train, chasseurs alpins, ABC cavalerie, etc...) où ils faisaient leurs classes comme les autres bidasses. A l’issue, ils rejoignaient Auxerre, seul CIGA, avec leur uniforme de troufion et là, on leur fournissait des boutons gendarmerie afin de les remplacer sur la vareuse et la capote de l’armée de terre kaki (là, petit problème pour les chasseurs alpins) dont on décousait aussi les écussons de bras d’origine. Il n’était fourni en gros pour la tenue de sortie que la cravate marron, des pattes d’épaule, le képi (pour se substituer évidemment au béret de l’AT) et... le sifflet. C’était vraiment du bricolage. Restait à accomplir quatre mois d’instruction au CIGA avant d’être affecté pour les six derniers mois soit dans une brigade, soit dans une unité d’autoroute ou de montagne. Il n’y avait pas encore de GA air ou maritime.
Les premières incorporations directes au CIGA ont débuté avec le contingent 72/02 et la création d’une 5eme compagnie. Par contre, avantages notables pour ceux qui souhaitaient faire carrière, il n’y avait pas d’examen, la durée du stage était de deux mois et on pouvait choisir sa subdivision d’arme.
Porquerolles
Merci pour les photos à Gie D'antan et aux autres GA
Date de dernière mise à jour : 08/08/2023
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Commentaires
1 Jean-Luc LACOURTE Le 25/01/2024
GA à AUXERRE (80/04) pendant 4 mois à la 5éme compagnie (la blanche). Puis 8 mois au PSIG de LILLE. Au passage un petit bonjour à Thierry RAPPE que j'ai côtoyé pendant la durée de son service au PSIG de Maubeuge
2 DELEM GERARD Le 18/01/2024
Aujourd'hui je fais ma dernière année de travail à la CTM en Martinique et président d'une association CVCSPORT qui réalise en direct le sport aux Antilles.
PS ; Nous étions la 3ème compagnie et notre chant....DB vive la deuxième DB...
3 RAPPE THIERY Le 15/01/2024
4 Gérard Philippe Le 05/12/2023
Puis CPGA
Et permanent au CPGA
Souvenir du CIGA intact. A l’infirmerie le gendarme infirmier fabriquait son pastis…
J’ai été interprète de la gendarmerie pendant mon séjour pour match France
5 Michael Le 02/09/2023
6 FREY Bernard Le 17/02/2023
j'ai été gendarme auxiliaire au CIGA Auxerre du contingent 78/04, affecté en juillet 1878 au peloton d'autoroute de Grand Gallargues (Gard).
Puis j'y suis revenu comme formateur entre 1986 et 1989 aux 5ème et 1ère compagnie.
Et mon épouse est auxerroise.
7 Grand alain Le 01/03/2022