pour plusieurs raisons :
- augmentation du potentiel quantitatif et qualitatif de la gendarmerie ;
- incitation de certains jeunes gens à faire carrière dans l’Arme ;
- inclusion dans les réserves de la gendarmerie (auparavant constituées par des réservistes de l’infanterie et de l’arme blindée-cavalerie) des personnels y ayant servi.
Les premiers volontaires sont intégrés dès le 10 avril 1971.
Jusqu’au 1er février 1972, la formation initiale des GA avait lieu en corps de troupe pendant deux mois (formation élémentaire toutes armes, FETTA). Après cette date, elle s’est faite directement dans la gendarmerie, avec les moyens propres de l’Arme, et avait lieu soit au centre d’instruction des gendarmes auxiliaires (CIGA) d’Auxerre (Yonne), soit au CIGA de Saint-Astier (Dordogne). Les gendarmes auxiliaires reconnus définitivement aptes au service étaient ensuite distribués, pour deux mois supplémentaires, en compagnie d’instruction dans une des résidences ci-après :
- CIGA d’Auxerre ou son annexe de Porquerolles (Var) ;
- CIGA de Saint-Astier ou son annexe de Bergerac (Dordogne) ;
- Centre d’instruction de Fontainebleau ;
- École des officiers de la Gendarmerie nationale à Melun
Certains gendarmes auxiliaires sont orientés vers la formation des élèves-gradés (FEG).
Leur formation achevée, les gendarmes auxiliaires choisissent une affectation en fonction de leur rang de classement dans l’une des unités suivantes :
- Groupes de compagnie ;
- Groupes de pelotons d’autoroute ;
- Groupe à cheval (Chambord) ;
- Pelotons de gendarmerie de montagne ;
- Pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG).
Certains servent à la gendarmerie des transports aériens, à la gendarmerie maritime ou à la gendarmerie de l’air.
Ils n’ont aucune compétence pour établir des actes de procédure relevant de la police judiciaire ou de la police administrative, aucun pouvoir de contrainte pour l’exécution des lois et aucun des droits particuliers conférés aux militaires de la gendarmerie par les lois et règlements en vigueur. Ils ne peuvent être employés dans des opérations de maintien de l’ordre et ne sont donc jamais affectés dans des formations de gendarmerie mobile.
Leur hiérarchie comprend des gendarmes auxiliaires de 1re et 2e classe, des brigadiers, brigadiers-chefs et maréchaux des logis.
60% pour ceux choisissent de poursuivre leur carrière dans la gendarmerie, 50% d’entre eux sont retenus.
Leur tenue est la même que celle des autres appelés de l’armée de terre :
- Tenue d’hiver (pantalon et vareuse) en serge laine viscose kaki foncé ;
- Tenue d’été (pantalon et chemise) en sergé coton ou toile polyester laine kaki clair.
En 1985, une tenue bleue leur est finalement attribuée.
Les boutons, en métal blanc, comportent la grenade de la gendarmerie.
Le galon d’élite du képi et en laine bleu roi.
Les pattes d’épaule sont celles de la gendarmerie, avec la grenade argentée surmontée de deux chevrons.
Les équipements (ceinturon, étui pistolet, dragonne et baudrier) sont en cuir marron ou en plastique blanc pour les opérations de circulation routière.
L’uniforme présenté est celui d’un gendarme auxiliaire de 1re classe du détachement de gendarmerie de Berlin, l’un des trois éléments de la Gendarmerie des Forces françaises en Allemagne.
Il se compose :
- d’une compagnie prévôtale ;
- d’un escadron de sécurité ;
- d’un centre d’instruction.
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